Aujourd'hui, nous commençons par la visite du musée Jetavanarama avant de rejoindre le dagoba du même nom situé à proximité. Encore un bel et grand édifice, pratiquement aussi haut que le dagoba d'Abhayagiri (environ 70 mètres).
Ces monuments sont faits d'une quantité de briques (à peu près 90 millions) qui suffirait apparemment à construire un mur de 3 mètres de hauteur entre Londres et Edimbourg, selon l'estimation faite par un guide touristique britannique du début du 20ème siècle!
Après nous être baladés à travers les ruines qui recouvrent la plaine verdoyante autour du dagoba, nous mettons le cap vers l'ouest et le réservoir de Tissa Wewa, un peu à l'écart des principaux secteurs historiques et sacrés. Avec la chaleur qu'il fait à la mi-journée, nous bénissons nos vélos électriques de nous emmener partout avec un minimum d'effort…
Nous nous arrêtons d'abord au Dagoba de Mirisavatiya, qui fut le premier à être construit par le roi Dutugemunu après sa conquête de la ville au 2ème siècle avant J.-C. La légende raconte que le souverain vint se baigner dans le réservoir, laissant son sceptre contenant une relique de Bouddha planté sur le rivage. Après sa baignade, il ne réussit plus à le retirer. Considérant cela comme un augure favorable, il fit édifier le dagoba à cet endroit.
La route longeant le réservoir nous permet de rallier les jardins d'agréments royaux, ou Parc du Poisson rouge, constitués de deux jolis bassins entourant les grands rochers et de plusieurs petits canaux. Autour d'un des bassins, de belles sculptures d'éléphants à même la roche. Un endroit très calme au cœur de la végétation, qui devait être encore plus somptueux à l'époque. A quelque distance de là, un dagoba immense est en construction sur demande du gouvernement. Il sera le plus haut d'Anuradhapura à son achèvement.
A quelques coups de pédales de là, un ravissant temple troglodytique enchante les yeux. Il réunit, autour d'un immense rocher sur lequel se dresse un petit dagoba, un arbre sacré, un joli bassin surmonté d'éléphants sculptés dans la pierre et deux beaux temples de bouddha. Le petit musée attenant présente d'autres très belles sculptures. Il y a même une cavité dans la roche dans laquelle vivent une nuée de grosses chauve-souris!
Avant de rejoindre le dernier site conseillé par notre guide touristique, nous nous laissons attirer par ce qui semble, au loin, être un énorme Bouddha abrité sous un toit. Bien vu, la statue de 26 mètres de haut récente, érigée depuis 35 ans seulement, borde un école bouddhique où les élèves apprennent les textes sacrés. Un moine népalais nous raconte être lui-même venu étudier ici car les écoles sri lankaises étaient les meilleures. Juste à côté se trouve un magasin, nous en profitons pour refaire des provisions d'eau et
prendre un Cream soda, boisson très sucrée au gout indéfinissable avec une
pointe de vanille. Ce n'est pas encore une habitude de trouver des commerces proche des sites touristiques, du coup, pris par la succession des visites, nous étions à sec. Avec cette chaleur, nous buvons beaucoup...
Dernière étape de notre virée du jour, les vestiges du temple troglodytique de Vessagiryia. En fait un grand rocher à l'abri duquel se trouvait autrefois un monastère. Il en reste quelques pierres et des inscriptions sur la roche. A noter que la périphérie des rochers est taillée d'une rainure pour éviter l'écoulement de l'eau par ruissellement sous ceux-ci!
La chaleur du milieu d'après-midi incite à une pause bienvenue et rafraîchissante autour de la piscine. Pas de quoi lézarder trop longtemps tout de même, car nous voulons revenir au même endroit qu'hier pour le coucher du soleil. C'est à nouveau un très beau spectacle. Après cela, nous retrouvons la ville et ses rues animées et bordées de commerces en tous genres. Nous en profitons pour passer chez le coiffeur : un moment très sympathique passé à discuter avec les autres clients, avant que notre tour n'arrive. Et une coupe de cheveux réalisée avec habileté, la touche d'humour en plus. Le tout pour un prix indécent : un peu plus d'un franc!
Ces monuments sont faits d'une quantité de briques (à peu près 90 millions) qui suffirait apparemment à construire un mur de 3 mètres de hauteur entre Londres et Edimbourg, selon l'estimation faite par un guide touristique britannique du début du 20ème siècle!
Après nous être baladés à travers les ruines qui recouvrent la plaine verdoyante autour du dagoba, nous mettons le cap vers l'ouest et le réservoir de Tissa Wewa, un peu à l'écart des principaux secteurs historiques et sacrés. Avec la chaleur qu'il fait à la mi-journée, nous bénissons nos vélos électriques de nous emmener partout avec un minimum d'effort…
Nous nous arrêtons d'abord au Dagoba de Mirisavatiya, qui fut le premier à être construit par le roi Dutugemunu après sa conquête de la ville au 2ème siècle avant J.-C. La légende raconte que le souverain vint se baigner dans le réservoir, laissant son sceptre contenant une relique de Bouddha planté sur le rivage. Après sa baignade, il ne réussit plus à le retirer. Considérant cela comme un augure favorable, il fit édifier le dagoba à cet endroit.
La route longeant le réservoir nous permet de rallier les jardins d'agréments royaux, ou Parc du Poisson rouge, constitués de deux jolis bassins entourant les grands rochers et de plusieurs petits canaux. Autour d'un des bassins, de belles sculptures d'éléphants à même la roche. Un endroit très calme au cœur de la végétation, qui devait être encore plus somptueux à l'époque. A quelque distance de là, un dagoba immense est en construction sur demande du gouvernement. Il sera le plus haut d'Anuradhapura à son achèvement.
A quelques coups de pédales de là, un ravissant temple troglodytique enchante les yeux. Il réunit, autour d'un immense rocher sur lequel se dresse un petit dagoba, un arbre sacré, un joli bassin surmonté d'éléphants sculptés dans la pierre et deux beaux temples de bouddha. Le petit musée attenant présente d'autres très belles sculptures. Il y a même une cavité dans la roche dans laquelle vivent une nuée de grosses chauve-souris!
Dernière étape de notre virée du jour, les vestiges du temple troglodytique de Vessagiryia. En fait un grand rocher à l'abri duquel se trouvait autrefois un monastère. Il en reste quelques pierres et des inscriptions sur la roche. A noter que la périphérie des rochers est taillée d'une rainure pour éviter l'écoulement de l'eau par ruissellement sous ceux-ci!
La chaleur du milieu d'après-midi incite à une pause bienvenue et rafraîchissante autour de la piscine. Pas de quoi lézarder trop longtemps tout de même, car nous voulons revenir au même endroit qu'hier pour le coucher du soleil. C'est à nouveau un très beau spectacle. Après cela, nous retrouvons la ville et ses rues animées et bordées de commerces en tous genres. Nous en profitons pour passer chez le coiffeur : un moment très sympathique passé à discuter avec les autres clients, avant que notre tour n'arrive. Et une coupe de cheveux réalisée avec habileté, la touche d'humour en plus. Le tout pour un prix indécent : un peu plus d'un franc!
Dans l'acte 1, les faïences sont vraiment belles.
RépondreSupprimerEt là, le marché fruits et légumes si bien achalandé fait envie.
Bonne continuation. HP vient de tout voir d'un coup et a apprécié.R