Comment décrire le site historique d'Anuradhapura, classé au patrimoine mondial de l'Unesco? Un vaste ensemble de merveilles architecturales et archéologiques, édifiées durant le millier d'années pendant lesquelles la ville fut la cité dominante du Sri Lanka.
D'immenses dagobas, des temples et monastères en ruines, des bassins, etc. Le lieu n'est pas pour autant figé dans le temps : plusieurs temples et sanctuaires sont toujours en activité et il y règne une grande spiritualité, surtout lors des cérémonies qui s'y déroulent régulièrement. Beaucoup de visiteurs sont d'ailleurs des pèlerins venus de partout, vêtus de blanc en signe de respect.
Le site n'est pas difficile à trouver, mais il est très étendu. Le billet d'entrée coûte 3500 roupies (25 dollars) pour une journée; il est régulièrement contrôlé par des gardiens itinérants zélés.
Nous commençons la visite par le secteur du monastère d'Abhayagiri, vieux de 2000 ans. Un magnifique regroupement de bâtiments en ruines envahis par la forêt tropicale, concentrés autour d'un immense dagoba qui fut en son temps l'un des plus hauts édifices du monde avec la pyramide de Gizeh. Nous ne nous lassons pas de déambuler à travers ces vieilles pierres qui laissent deviner une intense activité spirituelle. Nous croisons de beaux oiseaux blancs et une ribambelle de singes malicieux, parfaitement à leur aise dans ce cadre verdoyant.
La balade dure plus longtemps que prévu, car il y a toujours quelque chose à découvrir : colonnades partiellement détruites, entrées de bâtiments avec gardiens sculptés, pierres de lunes finement ouvragées, magnifique statue d'un bouddha assis. Nous retrouvons nos vélos en milieu d'après-midi et descendons vers le sud en direction d'un autre secteur intéressant nommée la Citadelle, dont les murs ont été quasiment engloutis par la terre. Un palais royal pratiquement disparu, mis à part deux gardiens en pierre. Et d'autres bâtiments que nous peinons à localiser, sans trop chercher à approfondir nos recherches car nous tombons sur quelques chiens errants assez mal disposés à notre égard!
En poursuivant vers le sud, nous visitons le petit dagoba Thuparama, le plus vieux du Sri Lanka et vraisemblablement le plus vieux subsistant au monde (3ème siècle avant Jésus Christ). Selon la légende, il contiendrait la clavicule droite de Bouddha.
Un peu plus loin, la version géante de Thuparama, le dagoba de Ruvanvelisaya et sa frise décorée d'éléphants se tenant côte à côte. Au moment où nous y arrivons, une cérémonie se déroule sur l'esplanade autour du monument. Une foule de pèlerins tout de blanc vêtus, de jeunes moines et des musiciens s'y activent. La base du dagoba est entourée d'une bande de tissu aux couleurs du drapeau bouddhique (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_bouddhique). Puis, les jeunes moines reçoivent des présents apportés par les fidèles, à savoir des blocs de papier et des stylos. En même temps, des prières et des offrandes. Un joli moment qui se poursuit alors que le soleil descend sur l'horizon. A la sortie, nous nous attardons encore un peu devant le spectacle comique offert par les très nombreux singes présents le long de la route.
Le coucher du soleil sur le site de l'arbre sacré de la Bodhi, situé non loin, est paraît-il magnifique, mais nous n'aurons pas le temps d'y être. Peu importe, car le soleil rouge derrière le dagoba que nous venons de quitter et se reflétant sur un étang au milieu de grands arbre majestueux nous offre un spectacle tout aussi splendide.
La nuit s'installe lorsque nous arrivons au Sri Maha Bodhi, le coeur spirituel d'Anuradhapura. L'arbre sacré a poussé à partir d'un rameau apporté d'Inde par la princesse Sangamitta, soeur de Mahinda (qui introduisit l'enseignement bouddhique au Sri Lanka). Il serait le plus vieux du monde dont l'authenticité est établie (3ème siècle avant J.C.). Il y en en fait plusieurs arbres répartis sur des terrasses, le plus ancien se trouvant sur la plus haute esplanade. Beaucoup de monde arrive encore à cette heure et s'installe sur le site pour prier en toute simplicité ou verser de l'eau au pied des arbres.
Ce n'est que lorsque la nuit est totalement tombée, avec un minuscule croissant de lune posé en sourire sur l'horizon, que nous prenons le chemin du retour, épuisés et ravis. Même si la plante de nos pieds a pris la couleur de la dernière nuance de gris juste avant le noir! Une douche s'impose…
Nous commençons la visite par le secteur du monastère d'Abhayagiri, vieux de 2000 ans. Un magnifique regroupement de bâtiments en ruines envahis par la forêt tropicale, concentrés autour d'un immense dagoba qui fut en son temps l'un des plus hauts édifices du monde avec la pyramide de Gizeh. Nous ne nous lassons pas de déambuler à travers ces vieilles pierres qui laissent deviner une intense activité spirituelle. Nous croisons de beaux oiseaux blancs et une ribambelle de singes malicieux, parfaitement à leur aise dans ce cadre verdoyant.
La balade dure plus longtemps que prévu, car il y a toujours quelque chose à découvrir : colonnades partiellement détruites, entrées de bâtiments avec gardiens sculptés, pierres de lunes finement ouvragées, magnifique statue d'un bouddha assis. Nous retrouvons nos vélos en milieu d'après-midi et descendons vers le sud en direction d'un autre secteur intéressant nommée la Citadelle, dont les murs ont été quasiment engloutis par la terre. Un palais royal pratiquement disparu, mis à part deux gardiens en pierre. Et d'autres bâtiments que nous peinons à localiser, sans trop chercher à approfondir nos recherches car nous tombons sur quelques chiens errants assez mal disposés à notre égard!
En poursuivant vers le sud, nous visitons le petit dagoba Thuparama, le plus vieux du Sri Lanka et vraisemblablement le plus vieux subsistant au monde (3ème siècle avant Jésus Christ). Selon la légende, il contiendrait la clavicule droite de Bouddha.
Un peu plus loin, la version géante de Thuparama, le dagoba de Ruvanvelisaya et sa frise décorée d'éléphants se tenant côte à côte. Au moment où nous y arrivons, une cérémonie se déroule sur l'esplanade autour du monument. Une foule de pèlerins tout de blanc vêtus, de jeunes moines et des musiciens s'y activent. La base du dagoba est entourée d'une bande de tissu aux couleurs du drapeau bouddhique (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_bouddhique). Puis, les jeunes moines reçoivent des présents apportés par les fidèles, à savoir des blocs de papier et des stylos. En même temps, des prières et des offrandes. Un joli moment qui se poursuit alors que le soleil descend sur l'horizon. A la sortie, nous nous attardons encore un peu devant le spectacle comique offert par les très nombreux singes présents le long de la route.
Le coucher du soleil sur le site de l'arbre sacré de la Bodhi, situé non loin, est paraît-il magnifique, mais nous n'aurons pas le temps d'y être. Peu importe, car le soleil rouge derrière le dagoba que nous venons de quitter et se reflétant sur un étang au milieu de grands arbre majestueux nous offre un spectacle tout aussi splendide.
La nuit s'installe lorsque nous arrivons au Sri Maha Bodhi, le coeur spirituel d'Anuradhapura. L'arbre sacré a poussé à partir d'un rameau apporté d'Inde par la princesse Sangamitta, soeur de Mahinda (qui introduisit l'enseignement bouddhique au Sri Lanka). Il serait le plus vieux du monde dont l'authenticité est établie (3ème siècle avant J.C.). Il y en en fait plusieurs arbres répartis sur des terrasses, le plus ancien se trouvant sur la plus haute esplanade. Beaucoup de monde arrive encore à cette heure et s'installe sur le site pour prier en toute simplicité ou verser de l'eau au pied des arbres.
Ce n'est que lorsque la nuit est totalement tombée, avec un minuscule croissant de lune posé en sourire sur l'horizon, que nous prenons le chemin du retour, épuisés et ravis. Même si la plante de nos pieds a pris la couleur de la dernière nuance de gris juste avant le noir! Une douche s'impose…
ding ding !
RépondreSupprimerGémeaux
L’heure est venue de convoquer ton grain de folie, Gémeaux. Ne viens pas me dire que tu n’as pas de grain de folie – nous en avons tous un. Bien sûr, je ne parle pas de démence folle furieuse, d’hystérie destructrice, de délire écumant… J’en appelle à ta part de fantaisie qui, parfois, brise le carcan du savoir-vivre et de la raison. A ton côté rebelle et exubérant, plus attiré par les vérités crues que par les mensonges apaisants. A ta curiosité inventive qui te pousse à t’aventurer au-delà de tes propres confins. Laisse s’exprimer tes plus profonds instincts anticonformistes !
;o)) Merci! Il nous gâte, cette fois! A bientôt!
SupprimerCe qui est magnifique et magique, c'est le contraste entre le blanc et les couleurs vives, tant des drapeaux que des vêtements des jeunes moines. R
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