dimanche 31 janvier 2016

160128 A l'eau!


Notre programme d'aujourd'hui est assez restreint : visite de Matara et de quelques-une de ses curiosités avant d'aller piquer une tête dans l'océan Indien. Il y aurait bien d'autres possibilités de visites intéressantes dans les environs, mais nous n'avons pas vraiment envie de faire de longs trajets, et la chaleur de la mi-journée incitera certainement à la baignade.



Nous rejoignons rapidement la ville avec le scooter loué à l'hôtel (pour 1000.-Rs la journée) et faisons une première étape au Parey Dewa (Rocher dans l'eau), un petit îlot relié à la rive par un pont suspendu. L'endroit abrite un petit temple bouddhique qui jouit d'une belle vue sur l'océan.



Nous faufilant dans la circulation toujours chaotique de la ville, nous nous rendons ensuite au Star Fort, qui doit son nom à sa forme parfaite d'étoile. Édifié par les Hollandais en 1765, il est l'un des plus petits forts de l'île, mais très bien conçu et en excellent état. L'intérieur est un musée intéressant qui présente une notamment une collection de pièces de monnaies hollandaises et britanniques. Dehors, les douves grouillant de poissons sont placées sous la surveillance d'un unique crocodile, qui se dore au soleil la gueule grande ouverte!



Un petit détour jusqu'à la gare nous permet de vérifier les horaires des trains pour demain. Dans la majorité des cas, il n'est pas possible de réserver le train la veille en 2eme ou 3eme classe. L'avantage de cette gare, c'est qu'elle est le terminus de la ligne. Du coup en venant suffisamment tôt, nous devrions trouver une place assise. Un billet de train Matara - Galle en 2eme classe coute 100.-Rs/p pour 1 heure de trajet et environ 40 km.



Comme prévu, la chaleur devient étouffante et ne donne envie que d'une seule chose. Nous quittons donc la ville pour rejoindre Polhena beach, une plage prisée des locaux et un endroit sûr pour se baigner. Nous trouvons un coin d'ombre pour ne pas griller comme des saucisses, avant de nous jeter à l'eau. Tellement bon! La faim se faisant ressentir, nous cherchons un endroit pour nous restaurer, un peu plus loin, repéré sur le chemin aller. Mais le lieu s'est transformé en discothèque pour les invités d'un mariage, pas moyen d'y manger un morceau, même si de jeunes gens nous invitent à danser. Le tuktuk glace fera l'affaire pour l'instant. Nous profitons encore de la plage avant de remonter le long de la côte.



Plus loin que notre hôtel, une petite collation bienvenue au Coffee Point, qui propose un joli choix de thés et cafés ainsi que des parts de gâteaux (nous arrivons à sauver les deux dernières, les suivantes nous envahissent de leur odeur alléchante, elles viennent d'être enfournées), le tout dans un cadre décontracté et charmant. L'employée tchèque nous donne de bonnes informations sur la plage attenante où admirer le coucher de soleil. Le conseil était excellent, la plage très photogénique et le coucher de soleil somptueux!

160127 Retour au chaud



Aujourd'hui, nous disons au revoir à la montagne agréablement fraiche pour retrouver la plaine et la fournaise. Nous avons choisi de ne pas nous arrêter au parc national d'Uda Walawe pour un nouveau safari, ayant déjà vu un respectable lot d'éléphants.



Nous avons opté pour la solution du minibus, partagé avec Michèle et Bernard, jusqu'à Tangalla, à 150km de Ella, d'où nous prendrons un bus pour Matara, notre point de chute du jour. En chemin, nous faisons une halte aux chutes de Rawana Ella, puis sur le site de Buduruwagala et ses bouddhas sculptés dans la roche et vieux de mille ans, au coeur d'une région parsemées de jolis plans d'eau couvert de nénuphars et entourés de végétation.



La distance entre Tangalla et Matara n'est en soi pas très grande, 40km environ, mais notre bus passe un peu partout et c'est l'heure de la sortie des classes. Le véhicule est le plus souvent bondé, même si les gens ne font pas de très longs parcours. Encore un trajet haut en couleurs, qui nous emmène sur les bords de l'océan. La chaleur est à nouveau écrasante et nous ressentons la nostalgie du climat plus supportable de la région montagneuse…


A la gare routière de Matara, une surprise nous attend : nous nous retrouvons nez à nez avec Anisa et Emigen, qui nous ont devancé de quelques minutes. Grand plaisir de les retrouver! Eux continuent  en bus jusqu'aux rivages idylliques de Mirissa, tandis que nous nous arrêterons un peu avant (en tuk tuk) dans un hôtel à deux pas de l'océan indien que nous ont chaudement recommandées les deux jeunes anglaises rencontrées à Ella.



Aussitôt dit, aussitôt fait, 5.3km plus tard, nous nous retrouvons au Turtle Eco Beach, un sympathique endroit à deux pas de la mer, tenu par un Niçois. Une belle piscine dont nous profitons immédiatement avant un bon souper. Pour conclure, un petit passage nocturne sur la plage au moment où la lune encore replète se lève...




samedi 30 janvier 2016

160126 Montée à Ella's rock


 

Chance, au réveil le temps semble clément et ensoleillé, idéal pour la balade vers Ella's Rock et la vue depuis le sommet. Nous déchantons pourtant quand le temps change pendant le petit déjeuner : les nuages arrivent, puis une petite bruine se met à tomber. Mais pas de quoi nous décourager, nous irons quand même nous promener!



 Il faut tout d'abord rejoindre la ligne de chemin de fer en grimpant un escalier à travers les jardins potagers. Après cela, l'itinéraire suit les rails sur plusieurs centaines de mètres. C'est l'occasion de voir à quel point ceux-ci sont en piteux état : des traverses détruites ou qui ne tiennent plus dans le sol, et des rails usés jusqu'au dernier stade! Un train nous dépasse, les visages des touristes collés à ses fenêtres.

Nous poursuivons jusqu'au pont ferroviaire, puis traversons un autre pont qui franchit la rivière juste avant que celle-ci ne se jette dans le vide. Tout le reste n'est que montée. Dans les champs de thés puis les prairies. Une pause nous permet d'attendre qu'un autre train ne passe, histoire de compléter la photo! La couverture nuageuses s'est bien ouverte, mais cela n'a pas duré et la pluie a même refait son apparition. La vue au sommet ne sera peut-être pas très dégagée...



Il serait assez facile de se perdre dans les différents sentiers qui partent à l'assaut de la colline. Heureusement, pas mal de touristes font l'ascension et une bonne partie d'entre eux est accompagnée d'un guide local. Il suffit donc de suivre les petits groupes de promeneurs pour être sûr de ne pas faire fausse route.


Aux jolis champs de thé succède un sentier caillouteux et pentu à travers une forêt d'immenses arbres filiformes. Nous y croisons le couple de Français qui logent dans notre guest house, Michèle et Bernard. Partis juste avant nous, ils ont largement eu le temps d'atteindre le sommet pendant que nous faisions une pause plus bas en attendant le train passer sur le pont au dessus de la cascade. Le temps n'a pas été très beau là-haut pour eux, mais une petite lucarne de ciel bleu semble se dessiner. Si nous arrivons à temps...
















Après encore un moment de grimpette sur le sentier rocailleux et humide, nous parvenons au but, une corniche qui s'avance vers le vide. Surprise, l'éclaircie aperçue tout à l'heure, à la faveur d'un vent bienvenu, se transforme en grand beau temps! La vue sur Ella en contrebas, sur les collines environnantes et sur la plaine en direction du sud est tout simplement magnifique.





Un Sri Lankais nous indique qu'il est possible de suivre le chemin dans la forêt pendant encore 5 à 10 minutes pour trouver un autre point de vue de l'autre côté. Volontiers! Le sentiers se faufile au milieu d'une multitude d'arbres et descend jusqu'à ce que nous débouchions sur une autre corniche faisant face au sud. Un sanctuaire a été aménagé juste à côté, avec un bouddha assis protégé sous un rocher. Au-dessous de nous, la rivière qui forme la cascade de Rawana Ella. Nous ne voyons pas la chute d'eau visible par la route plus bas que nous aurons l'occasion de voir en partant demain, mais d'autres cascades plus haut dans le lit de la rivière. Le  détour en valait largement la peine!




Ne reste qu'à redescendre, en espérant que la pente et le sentier peu régulier épargnent nos articulations.   Miraculeusement, c'est le cas! Sur le bas de la colline, nous empruntons un autre chemin qui file dans les buissons de thé aux abords d'un village avant de rejoindre la ligne de chemin de fer.



En chemin, nous nous arrêtons dans une petite gargote, car il est plus que temps de grignoter un morceau, le petit déjeuner étant digéré depuis bien longtemps déjà! Un riz curry et des pâtes à base de farine de riz font parfaitement l'affaire!



De retour à notre guest house, nous nous laissons vivre en attendant le repas du soir en commun avec les autres pensionnaires. Ce soir, deux nouvelles arrivantes, anglaises, dont l'une fête son anniversaire (nous ne dévoilerons pas son âge), ce qui ponctue notre soirée de plusieurs chants en anglais ou en français pour fêter dignement la jubilaire, avec cerise sur le gâteau, une plaque de chocolat Touriste de la Migros partagée entre tous ^^